UNE FORMATION ADAPTEE AUX CHORISTES
Etre choriste demande de maitriser des compétences rythmiques et harmoniques.
En effet, chanter en choeur exige de s'harmoniser avec les autres et de répondre aux attentes du chef de choeur. Il est donc indispensable de pouvoir chanter juste et en rythme.
Pour cela, chacun utilise des stratégies différentes et finalement, il est difficile d'identifier quelle recette fonctionne.
- Il y a ceux qui font au feeling. Ils n'ont aucune connaissance théorique de la musique, sont incapables de lire une partition. Ils apprennent leur voix en écoutant les enregistrements de travail et mémorisent lors des répétitions.
- Il y a ceux qui savent lire une partition. Ils maîtrisent le vocabulaire musical, ont étudié le solfège, le chant ou un autre instrument. Une fois la partition entre les mains "hop!" ils se mettent à chanter.
- Et puis il y a toute une diversité de profils qui naviguent entre ces deux extrêmes prenant un bout de connaissances théoriques, un bout de feeling, et font comme ils peuvent, étant limités par certaines difficultés qu'ils n'arrivent pas à résoudre.
Ce qu'on peut constater surtout, c'est que chaque stratégie ne semble pas fonctionner de la même façon pour tout le monde. Alors… Comment faire ?
Dans mon parcours de chef de choeur et d'enseignant, j'ai rencontré tous ces profils et j'ai du trouver des solutions adaptables à chaque situation. Je me suis également beaucoup questionné.
Et j'en ai déduis que la musique est mouvement :
- le rythme est mouvement physique/moteur. Il est intrinsèquement relié à la danse.
- l'harmonie, quant à elle, serait plutôt un mouvement intérieur, des sensations physiques qui se manifestent de façon beaucoup moins visible que tout ce qui est associé au rythme.
J'ai alors compris pourquoi certaines personnes peuvent chanter juste et en rythme sans aucune connaissance théorique, aucun apprentissage par des cours avec un prof; et pourquoi d'autres personnes, malgré de nombreux cours de solfège, n'arrivent pas à obtenir un rendu musical.
La notion de "savoir-faire" a pris tout son sens pour moi. Le savoir seul ne suffit pas car la musique est du "faire"; elle ne peut être théorie pure. Le "faire" permet d'être musical mais - sans prise de conscience de ce que l'on fait, sans le connecter au "savoir" - ne permet pas toujours de répondre aux exigences du chant choral.
Maîtriser ce savoir-faire reviendrait donc à assurer une connexion fluide entre le "savoir" et le "faire". C'est toute l'approche de la formation que j'ai élaborée il y a bientôt trois ans, et que j'ai pu expérimenter sous forme de stages, d'ateliers, ou plus régulièrement auprès de mes étudiants en formation musicale du CFPM de Montpellier. Les outils proposés (issus de cette approche) permettent de comprendre avec des mots et d'ancrer dans le corps chaque notion musicale afin de gagner en confiance et autonomie, chacun à son rythme, chacun à son niveau. C'est pourquoi elle s'adapte au débutant comme au musicien confirmé.
Parce qu'il est souvent difficile d'intégrer directement l'enseignement reçu lors d'un stage dans sa pratique musicale personnelle, la formation propose un temps de coaching pour chaque stagiaire. Ainsi, les outils pourront être mis en pratique sur le répertoire de chacun et, je l'espère, s'y intègreront dans la durée.
En effet, chanter en choeur exige de s'harmoniser avec les autres et de répondre aux attentes du chef de choeur. Il est donc indispensable de pouvoir chanter juste et en rythme.
Pour cela, chacun utilise des stratégies différentes et finalement, il est difficile d'identifier quelle recette fonctionne.
- Il y a ceux qui font au feeling. Ils n'ont aucune connaissance théorique de la musique, sont incapables de lire une partition. Ils apprennent leur voix en écoutant les enregistrements de travail et mémorisent lors des répétitions.
- Il y a ceux qui savent lire une partition. Ils maîtrisent le vocabulaire musical, ont étudié le solfège, le chant ou un autre instrument. Une fois la partition entre les mains "hop!" ils se mettent à chanter.
- Et puis il y a toute une diversité de profils qui naviguent entre ces deux extrêmes prenant un bout de connaissances théoriques, un bout de feeling, et font comme ils peuvent, étant limités par certaines difficultés qu'ils n'arrivent pas à résoudre.
Ce qu'on peut constater surtout, c'est que chaque stratégie ne semble pas fonctionner de la même façon pour tout le monde. Alors… Comment faire ?
Dans mon parcours de chef de choeur et d'enseignant, j'ai rencontré tous ces profils et j'ai du trouver des solutions adaptables à chaque situation. Je me suis également beaucoup questionné.
Et j'en ai déduis que la musique est mouvement :
- le rythme est mouvement physique/moteur. Il est intrinsèquement relié à la danse.
- l'harmonie, quant à elle, serait plutôt un mouvement intérieur, des sensations physiques qui se manifestent de façon beaucoup moins visible que tout ce qui est associé au rythme.
J'ai alors compris pourquoi certaines personnes peuvent chanter juste et en rythme sans aucune connaissance théorique, aucun apprentissage par des cours avec un prof; et pourquoi d'autres personnes, malgré de nombreux cours de solfège, n'arrivent pas à obtenir un rendu musical.
La notion de "savoir-faire" a pris tout son sens pour moi. Le savoir seul ne suffit pas car la musique est du "faire"; elle ne peut être théorie pure. Le "faire" permet d'être musical mais - sans prise de conscience de ce que l'on fait, sans le connecter au "savoir" - ne permet pas toujours de répondre aux exigences du chant choral.
Maîtriser ce savoir-faire reviendrait donc à assurer une connexion fluide entre le "savoir" et le "faire". C'est toute l'approche de la formation que j'ai élaborée il y a bientôt trois ans, et que j'ai pu expérimenter sous forme de stages, d'ateliers, ou plus régulièrement auprès de mes étudiants en formation musicale du CFPM de Montpellier. Les outils proposés (issus de cette approche) permettent de comprendre avec des mots et d'ancrer dans le corps chaque notion musicale afin de gagner en confiance et autonomie, chacun à son rythme, chacun à son niveau. C'est pourquoi elle s'adapte au débutant comme au musicien confirmé.
Parce qu'il est souvent difficile d'intégrer directement l'enseignement reçu lors d'un stage dans sa pratique musicale personnelle, la formation propose un temps de coaching pour chaque stagiaire. Ainsi, les outils pourront être mis en pratique sur le répertoire de chacun et, je l'espère, s'y intègreront dans la durée.
La formation a initialement été pensée pour les chanteurs, notamment les choristes. Mais elle s'adapte à tous les instrumentistes.